{mardi 31 mai 2011}

A brand new summer!


Ceci est tout à fait réel : c’est aujourd’hui qu’Into the Ouest renaît, avec cette fois un seul matelot à son bord. 

Autant pour moi que pour Mlle Mousse et Mister Jon, la lecture du blog de l’été 2010 fait chaque fois revivre une multitude de moments délicieux, de mini-anecdotes qui autrement se seraient envolées dans l’oubli. C’est pourquoi je crois qu’il importe d’immortaliser une fois de plus, de la même manière, ce nouvel été Into the Ouest. Gracieusement et magnifiquement redesigné par Jon, le blog ressuscite donc sans vergogne, aujourd’hui même.






Pour démarrer le tout, voici un petit abécédaire (qui ne tiendra pourtant aucunement compte des lettres de l’alphabet) sur ma nouvelle épopée dans l’Ouest telle que je l’ai vécue jusqu’à maintenant.


 L’avion : Ce moyen de transport fut redoutable lors de ma venue dans l’Ouest. Brièvement, il me suffirait de dire que j’ai eu l’agréable chance de bien reluquer le fond de ses toilettes à de nombreuses reprises. Résultat : attente du 2e avion en tremblotant dans un coin de l’aéroport, recroquevillée dans un petit fauteuil, avec l’incapacité d’absorber quelconque nourriture sans la voir s’envoler in a toilet. Seul avantage à tout cela : avoir connu le wild side des hôtesses de l’air, une fois qu’elles ont servi leurs verres d’eau = soudainement, leur langage se fait plus vulgaire et gossipeux, et elles n’hésitent pas à utiliser quelques jurons par-ci par-là. Somme toute, une belle découverte.

Les mains : Quelques heures de thinning suffisent pour les rendre tout à fait méconnaissables. Lorsqu’on regarde uniquement nos mains, il est facile de croire qu’elles appartiennent à un vieux fumeur de 78 ans : brunes, sales et rugueuses.

La sauge : Elle est partout, elle sent bon, et je la remercie d’exister.

Les coups de soleil : Ils sont inévitables. Étrangement, cet été, ce sont mes lèvres qui ont accueilli le premier coup de soleil, me donnant l’air d’une femme portant fièrement un rouge à lèvres rouge vif, et le lendemain, celle d’une lépreuse aux bouts de lèvres tombant allègrement.


Les cabines : Elles sont brand new, et si jolies.

Le ciné : Hangover 2 fut notre choix pour ce premier cinéma de l’été, film à la fois troublant et hilarant. Dans la file d’attente nous y menant, nous fîmes la rencontre de 3 jeunes douchebags urinant de rire en disant tout haut à quel point cela était drôle qu’on parle français et qu’ils connaissaient même quelqu’un qui s’appelle « Mawc-Annedwé »…! Il s’en fallut de peu pour que nous rappliquions en leur disant « Hey, you’ll never believe that! We know a guy who’s named DICK! ». La pudeur me retint toutefois d’émettre ces mots. Je le regrette amèrement.

La pluie : Eh oui, ce n’est pas seulement au Québec que la pluie se fait coquine. Ici aussi nous la côtoyons presque quotidiennement. Elle gèle nos pauvres doigts, qui tentent du mieux qu’ils peuvent de continuer leur travail minutieux de thinnage. Mais le soleil est toujours au rendez-vous au moins quelques instants durant la journée et nous fait oublier toute déverse pluvieuse.

Les ours : Bennn non, pas cette année! Mais je ne désespère pas, peut-être qu’un petit ourson reviendra faire sa tournée dans le verger à nos côtés une fois de plus!

Le rire : Omniprésent.


Les asperges : Poussant sauvagement, elles ne demandent qu’à être cueillies par de jeunes intrépides comme nous. Taquines, elles se camouflent au milieu de champs d’herbe à puce. Elles servirent entre autres à faire un repas familial avec tous les gens des cabines : crêpes aux asperges avec sauce béchamel, délice buccal que nous avons hautement apprécié.

Les coquerelles : Voyons donc, y’a pas ça icitte!


La grêle : Bonyeu, oui! Ce phénomène surnaturel est survenu pas plus tard qu’hier, quelques instants après que Charlot, Roxane et moi avions quitté le verger. Elle nous pinça le corps entier et menaça de tuer le verger. Heureusement, il n’y a eu aucun dommage… Thank you, mère Nature!

Le pain : Depuis que le frère a malencontreusement découvert un livre de recettes de pains, le four ne cesse de fonctionner. Le bagel maison est pour l’instant la découverte-tendance en matière de pain.

« Fais-pas ton Mennell! » : C’est la nouvelle expression de l’heure- cela signifie que là, ça suffit, tu en fais trop, que vraiment tu es trop dévoué, comme tout membre de la famille Mennell (soit la parfaite famille pour laquelle nous travaillons ici).

Relax : Suritilisé ici, ce mot s’introduit dans toutes les phrases :
- Tes cheveux sont vraiment relax de même!
- C’est relax cet arbre là.
- Bon ben, chu relax, là.
- Variante : Ça chill vraiment pas cette pluie là!


Voilà tout! =)
J’espère qu’une fois de plus, vous suivrez nos (je réfère ici principalement à moi, Charles et Roxane) rocambolesques aventures Ouestiennes, là où les pommes font loi!

Much love !
Marilou

{dimanche 29 août 2010}

The comeback

Fidèles lecteurs,

J'écris ces mots via un ordinateur québécois, quelque temps après mon retour officiel à la vraie vie, au sein de Québec city. Depuis mon arrivée, j'ai été une femme très occupée: nouvel appartement, achat d'une voiture, début d'un nouveau stage, milliers d'amigos à visiter, vie à vivre...! Et je sais que ce fut le cas pour mes deux compagnons aussi.

Depuis mon arrivée en terre humide, j'ai tenté de n'avoir aucun temps pour penser, car alors je me sens inévitablement nostalgique, et je ne peux m'empêcher de songer à l'Ouest, à notre été doux et dénué de préoccupations.

Aujourd'hui, j'ai donc décidé de laisser libre cours à ma nostalgie et de vous écrire pour vous raconter quelques-unes de nos dernières péripéties dans la montagneuse province.
Si vous lisez ces mots, c'est que vous êtes réellement de fidèles lecteurs. Et cela est tout à fait merveilleux.

Souper chez Jane et Robert + soirée casino entre dames!

Vers la fin de l'été, nous avons tous (nous trois, Louise, le frère et Roxane) été invités à déguster un immense saumon que Claire, pêcheuse en herbe, avait elle-même attrapé. Comme toujours lorsque Jane tient lieu de chef cuisinière, le souper fut régaleusement enivrant de bon goût.

Pour le reste de la soirée, Claire nous amenait découvrir, moi et Mélanie, un lieu où jamais nos corps n'avaient été: le casino! Nous avons rapidement découvert que Mousse possédait un réel don, que ses longs doigts allaient nous mener tout droit vers la fortune. En effet, après s'être assise devant une machine à 2 sous quelconque, à l'allure quelque peu vieillotte, la chance ne cessa plus de lui sourire. Chaque, et je dis bien chaque fois, que son index appuyait sur un bouton, le même bruit ravissant résonnait à nos oreilles : "gling gling gling gling..." Ni plus ni moins que le bruit de la ri-che-sse!


Dans le hall du casino, nous avons pris quelques photos, et le drôle de monsieur rondelet qui surveillait l'entrée nous a proposé d'en prendre une de nos 3 visages. Sur l'une, on peut difficilement discerner nos visages au loin, et sur l'autre, on peut admirer nos sourcils en très gros plans. Vraiment nice photographe. Nous quittâmes ensuite ces lieux glorieux, tout de suite après que monsieur rondelet me demande si j'étais russe. Encore une fois cette confusion face à mon accent typiquement russe.


Puis, nous sommes allées au bar de l'hôtel, le Barking Parrot, afin de déguster des drinks de femme et d'observer la jungle de Penticton. Cette soirée strictement féminine fut absolument agréable et joyeuse!






Achat de one-piece

Mélanie, Claire et moi, dans un Winners. Au loin, nous les voyons. Ces fameux habits indétachables, inséparables. Nous les observons en riant très fort, en disant que ces one-piece sont ridicules, absolument horribles. Sur cette première impression de laideur absolue, nous décidons d'aller les essayer, juste pour rire.

Je me regarde dans le miroir. Claire fait de même. Elle sort, le sien est quelque peu trop pas assez grand. Elle exhibe donc avec fierté son ventre. Peu à peu, avec quelque peu de réserve, on finit toutes deux par avouer notre émotion intérieure: "Ouin... Ben heum.. J'pense que j'aime ça.".
Voilà! Il était trop tard, il nous fallait ces fabuleux one-piece! Cet achat a donc ravi nos coeurs et occupé nos pensées pour le reste de la journée. Mélanie n'a pas fait l'achat de la merveille, pas encore prête à faire le grand saut. Mais je garde espoir. Un jour, elle sera prête.

Souper/party des cerises

C'est chez Tristan que nous avons célébré la fin de la looongue période de travail acharné dans les cerises (8 jours... hum hum). Dehors, il y avait des gens partout, de la nourriture partout, de l'alcool partout aussi, dont un énorme punch contenant quelques (lire plusieurs) bouteilles de fort. Claire et moi portions fièrement nos one-piece, malheureusement peu pratiques lors d'une soirée nécessitant le recours à la salle de bain. Le processus enlever/remettre un one-piece est effectivement interminable.


On a tous adoré cette soirée en compagnie de ces personnages qu'on avait côtoyé durant l'été. Le tout s'est terminé dehors aux cabines, sur les fameux bancs de char peu hygiéniques, à jouer aux dés, ce jeu dont personne ne se lassait aux cabines.







Catamaran

La veille du départ de Jon et Mel, nous avons eu la chance extrême d'aller faire une activité marine jamais expérimentée auparavant: du catamaran! Jane et Robert, dans leur générosité habituelle, nous ont amenés à Osoyoos sur leur bateau pour l'après-midi. Nous y allions 2 par 2, accompagnés de Robert, et l'un de nous devait porter une "couche" qui permettait de s'accrocher au côté du catamaran et de s'y pendre. Robert nous avertissait lorsqu'un coup de vent ou une vague approchait, et savait quand ceux-ci allaient nous frapper à la seconde près.

Il nous a fait accoster de l'autre côté de la rive, pour que nous allions courir dans le désert d'Osoyoos, le seul véritable au Canada. Louise et moi étions persuadées que nous étions les vedettes d'un quelconque James Bond, munies de nos ceintures de sûreté rouge, en courant les cheveux au vent sur les dunes de sable, à travers les bourrasques de vent. Ce fut unanimement une des plus belles activités de notre été. Charles continue de dire qu'il veut acheter un catamaran. Pas game, le frère!

Ensuite, nous avons tous fait un beau pique-nique avec vin, et nous sommes retournés sur l'eau pour un dernier tour.
Merci encore mille fois Jane et Robert!


Voilà qui met fin à cette pause nostalgie. Ces épisodes de vie étaient de toute façon primordiaux à être partagés avec vous.

Je crois qu'il est maintenant temps pour moi de me détacher d'IntoTheOuest. Cette épopée fut grandiloquente, gargantuesque, gargarisante. Un vrai régal, tout simplement. Et c'est en partie grâce à vous tous, qui avez été virtuellement présents avec nous tout au long de cet été.

Je vous aime.
Oh que si.

{samedi 7 août 2010}

Into the Ouest: la vraie fin

Voila.

En tant que dernière membre de la crew Ouestienne régnant encore au sein des douces montagnes du FarWest, je déclare officiellement la fin de cet incroyable été au B-C.

Dans quelques heures, je m'envolerai vers le Québec et ses contrées plates (je parle bien du paysage). Pendant mes presque 12 heures de voyage, j'aurai la chance de caresser trois différentes sortes de bancs d'avion, et j'aurai donc 3 fois la chance de fraterniser avec les drôles de gens qui seront a mes côtés.

Mes émotions présentes sont variées: tristesse et nostalgie de quitter ces lieux adorés, peur de rater des avions, d'oublier mes bagages sur un banc, ou tout autre situation honteuse, excitation a l'idée de vous revoir tous ...et stress d'être en ce moment en train d'écrire illégalement sur l'ordinateur des cabines. Oups.

Malgré tout, je compte bien faire vivre le blog encore un tout petit peu, car vous ignorez certaines de nos aventures, et Dieu sait que vous devez TOUT savoir. Mais c'est aussi parce que je ne suis pas encore tout a fait prête a abandonner Into the Ouest...

Sur ce, je vous salue, j'ai un avion qui m'attend...!
Plein d'amour.

xxxx

 
 
 
Copyright ©2010 Into The Ouest :: Le Blog
Jonathan, Mélanie, Marilou